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Accéder au sitePour cette sortie estivale, nous vous proposons une découverte de la Vie, aux alentours de Vimoutiers. Benjamin, Guillaume, Romain (notre caméraman) et moi-même allons prospecter une partie des 35 kilomètres de rive que détient la Truite Vimonastérienne, adhérente à l’EHGO. Classée en première catégorie, la vie abrite une belle population de truites, dont certaines de belle taille. Vous pouvez également trouver des anguilles, des chevesnes et aussi quelques truites de mer. Ces dernières peuvent en effet remonter cet affluent de la Dives grâce au travail réalisé par les fédérations de pêche pour favoriser la libre circulation des poissons migrateurs.
Nous débutons la prospection dans le parcours santé de Vimoutiers. La rivière mesure entre 5 et 7m de largeur et offre une magnifique succession de méandres avec des courants tous plus jolis les uns que les autres. Les profondeurs vont de 20cm sur les radiers et à plus d’1,4m dans les fosses. Les berges sont essentiellement peuplées d’aulnes qui offrent un couvert ombragé qui permet de pêcher même en pleine journée avec des chances de succès. Contrairement aux apparences nous sommes début juillet. Les pluies des semaines précédentes ont gonflé le niveau de la rivière. Nous envisagions de pêcher pas mal à la mouche et au leurre mais nous allons revoir nos plans compte tenu des conditions. Guillaume et Benjamin débutent au toc tandis que j’opte pour une pêche au leurre. Dans les premiers postes j’ai une truite de mer de taille moyenne qui se retourne deux fois de suite sur mon leurre sans le prendre. Les pêcheurs au toc enregistrent quelques prises et une série de décrochés. Je vais également prendre un petit poisson et en tenir une plus jolie. Néanmoins, la population de poissons semble jolie car je vais avoir trois poissons différents à me suivre sur le même poste et les touches bien que trop timides sont assez nombreuses. Ce parcours d’environ 1km est idéal pour un coup du soir et/ou une balade en famille. Le profil se prête bien à toutes les pêches.
La seconde destination nous conduit en aval de la ville au niveau du cimetière. Nous allons remonter les pieds dans l’eau vers le centre-ville. Benjamin reste au toc alors que je passe en nymphe au fil. Le début du secteur que nous prospectons offre quelques très belles fosses dans lesquelles Benjamin nous décroche deux jolis poissons qui passent largement les 30cm. Nous arrivons ensuite sur une partie dans laquelle la rivière s’écoule rapidement entre deux murs. La veine d’eau est assez uniforme et peu profondes, seuls quelques cailloux un peu plus gros offrent des postes de choix. A notre grande surprise nous allons toucher plusieurs gros poissons et en rater d’autres. Les postes les plus jolis ne vont pas nous livrer de touche, ce qui me laisse penser qu’il y a plus gros mais qu’elles n’étaient pas sorties. Cette portion du cours d’eau doit être remarquable à pêcher à l’utra-léger dès que les débits sont un peu plus bas et que les eaux s’éclaircissent. Au niveau du vannage vous apercevrez un panneau réserve de pêche qui n’est plus d’actualité étant donné que les vannes sont ouvertes, la pêche est bel et bien autorisée sur ce tronçon.
Nous remontons ensuite sur environ 7 kilomètres en amont de Vimoutiers sur la D26 en direction de Survie et nous prendrons une petite route sur la gauche (route d’Osmont) située sur la commune d’Aubry le Panthou. Nous nous stationnons le long de la route juste avant le pont. De façon à pêcher en remontant la rivière, nous reprenons la route à pied pour nous rendre au lieu-dit « la Grandière » et attaquer notre pêche au niveau du pont. La Vie, beaucoup moins large et plus encaissée, serpente au creux d’une vallée typique de la région. La largeur moyenne et d’environ 4m et les profondeurs varies de 10cm à 1,2 bon mètre dans les fosses. Les postes sont principalement constitués par des racines immergées. Celles situées dans l’extérieur des nombreux méandres sont les plus intéressantes. Nous décidons de pêcher tous les trois au toc, seule technique qui peut se pratiquer depuis le bord. En effet si vous souhaitez pêcher l’ensemble des postes au leurre, je vous conseille de le faire en pêchant les pieds dans l’eau. La présentation sera plus précise et les poissons vont moins vous repérer. La végétation sur les rives offre un couvert appréciable les journées de forte chaleur. Sur le début du secteur nous allons avoir majoritairement des touches de vairon. Ces derniers sont vraiment très nombreux. Nous allons ensuite toucher plusieurs truites dont certaines de taille, dont une truite fario d’élevage pour Guillaume. En effet, quelques déversements sont effectués sur ce secteur, il est donc possible que vous en preniez quelques-unes. Si vous choisissez de prélever quelques prises, je vous encourage à conserver de préférence ces poissons issus d’élevage et prévus à cet effet.
Le matériel à prévoir :
Sur l’ensemble des secteurs je vous recommande de prendre :
Une paire de cuissardes ou de waders et une épuisette.
Pour la pêche au leurre en période estivale une canne de 180 à 210cm de puissance 1-5gr ou un peu plus puissante. Le moulinet sera garni en 14centièmes si vous pêchez avec des petites cuillères et des petits poissons nageurs de 3 à 5cm. Pour ceux qui s’adressent spécialement aux jolis poissons, un 18 centième est plus approprié aux poissons nageurs de taille plus conséquente de 6 à 9cm et cuillères plus grosses de n°1 et 2.
Pour le toc une canne de 3,90 fait parfaitement l’affaire. Si l’eau est trouble la présence de beaux poissons nécessite des bas de ligne assez solides, un 16 centièmes est parfait dans ce genre de situation. Si l’eau est plus claire un 14 est plus indiqué.
Pour les pêcheurs à la mouche :
A mes yeux seuls les deux premiers secteurs valent le coût et permettent réellement de se faire plaisir. Les adeptes des cannes courtes et pêches de proximité vont ici se régaler. Une canne de 7 à 8 pieds en soie de 4 est parfaite pour ce genre de milieu. Le bas de ligne assez court terminé en 14 ou 12 centièmes accueille une mouche d’ensemble qui flotte assez bas sur l’eau pour les parties assez lente et un peu plus haut sur les parties rapides.
En nymphe une 10 pieds en soie de 3 ou 4 est parfaite. Les nymphes, comme les sèches, sont assez généralistes avec des billes de 2,3 à 3,5mm en se basant sur des billes en tungstène.
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